- difficulté d'accès aux soins dentaires;
- coût élevé des soins dentaires;
- données épidémiologiques insuffisantes;
- moyens limités ou impossibilité de la mise en place de moyens de dépistage et de prévention de la maladie carieuse et des maladies parodontales;
- hygiène bucco-dentaire insuffisante;
- Autres : niveau socioéconomique, haute prévalence de terrains à risque,...
Le point clé de la prise en charge initiale et la planification des traitements ultérieurs est la détermination exacte de l'étiologie (dentaire++++, parodontale+++, mixte++, corps étranger, fracture osseuse et/ou dentaire+++, lésion compliquée au niveau des tissus mous +). La gravité d'un abcès quelconque dans la sphère oro-faciale est évaluée par l'appréciation des éléments suivants :
- topographie (accès chirurgical sera -t-il facile ou difficile ? structures nobles à proximité,..),
- virulence des germes en cause;
- nature de la porte d'entrée,
- état général du patient (fièvre? adénopathie associée? état hémodynamique?),
3/ D'habitude le diagnostic étiologique est évident dès la constatation d'un abcès au niveau de la cavité buccale. Toutefois, dans certaines situations la cause est moins évidente. Une radiographie rétro-alvéolaire conventionnelle ou de localisation par un cône de gutta percha sera utile :
- Chez l'enfant : en présence de denture temporaire ou mixte;
- En présence de lésion carieuse active dans un contexte de parodonthopathie de sévérité allant de moyenne à avancée;
- En cas de denture saine sur un parodonte sain, la cause est à rechercher avec prudence;
- En présence de notion de traumatisme alvéolo-dentaire et/ou des os de la face;
5/ Une attention particulière doit être accordée aux abcès alvéolaires surtout en posant le diagnostic évolutif : s'agit-il d'un abcès alvéolaire aigu ou d'un abcès phœnix (recrudescent) ? il ne faut en aucun cas passer à côté d'une alvéolite ou une ostéomyélite des maxillaires. Ces diagnostics sont à éliminer ou à confirmer à tout prix par ce que si l'ostéite récidive ou passe à la chronicité, elle devient très difficile à gérer notamment lorsqu'il s'agit d'une dent mandibulaire (extractions multiples et simultanées, résection osseuse chirurgicale, oxygénothérapie hyperbare, antibiothérapie large spectre en intraveineux pour de longues durées, risque accru de survenue d'ostéite nécrosante et on rentre dans un cercle vicieux de chirurgies lourdes de décortication, de greffes reconstitutrices dont le pronostic est incertain, de prothèse maxillo-faciale,..).
6/ shematiquement, ont peut classer les causes en 2 grandes catégories
- endodontiques ;
- parodontales.
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