- La croissance de l’os alvéolaire;
- La croissance radiculaire (guidée par la gaine épithéliale de Hertwig);
- La prolifération pulpaire caractérisée par la poussée d'un axe conjonctivo-vasculaire;
- La pression sanguine dans son rapport avec la pression du fluide tissulaire;
- La tension interne du tissu conjonctif ligamentaire;
• Il semble, à priori, que le problème d’éruption d’une DP et le déroulement des faits soient identiques à ceux observés au niveau des DT.
• Cependant, la présence de la DT constitue un obstacle mécanique à l’éruption de la DP : c’est donc toute la question du phénomène de rhizalyse qui vient s’ajouter au problème de l’éruption, et dans certain sens l’éclairer.
La rhizalyse :
Juxtaposition, dans la relation DP en évolution – DT en résorption, de phénomènes d’ostéolyse et d’odontolyse.
→ Le 1er ouvre et façonne le trajet d’éruption de la DP.
→ Le 2ème réduit les racines temporaires jusqu’à l’exfoliation de la dent lactéale.
Au cours de ce phénomène on observe :
- Le cément est attaqué par les odontoclastes;
- Le nombre des cellules pulpaires diminue + envahissement progressif de la pulpe par des cellules inflammatoires;
- La pulpe perd son potentiel réparateur;
- Fibrose pulpaire + désorganisation vasculaire;
- dégénérescence des fibres sensitives et végétatives.
mordu occlusal du secteur antérieur mandibulaire : aspect radiologique normal du phénomène de rhizalyse : il favorise la chute des dents temporaires

- Cliniquement :
Les agénésies des dents permanentes sont très souvent responsables de retards dans la rhizalyse pouvant dépasser 20 ans

Hypodontie chez une fillette de 7 ans ( Agénésie des germes des 2ème PM ) : éruption retardée dans les régions antérieures supérieure et inférieure.

- Au total :
→ Il faut distinguer en physiologie dentaire humaine :
• D’une part, la croissance de la dent elle-même (couronne puis racine) codée par des phénomènes génétiques.
• D’autre part, l’éruption dentaire qui aboutit à la mise en place de la dent sur le plan d’occlusion, et qui la rend ainsi fonctionnelle.
→ Cette distinction s’impose car il peut y avoir croissance dentaire complète sans qu’il y ait éruption proprement dite. Exemple type : L'inclusion dentaire;
Inclusion d’une 75,
La mésioversion la 36 a entraîné une intrusion de la 75 déjà incluse et a ainsi provoqué la rétention de la 35, gênée dans son évolution.
Cependant, le phénomène d’éruption se fait, généralement, au cours de la croissance radiculaire :
1.Croissance radiculaire : activité mitotique + + + (Cellules pulpaires et cellules de la gaine épithéliale de Hertwig) dans la zone en formation.
2.L’éruption dentaire fait appel à une notion de forces qui propulsent la dent vers la gencive, or :
•L’augmentation des mitoses de la zone odontogène apicale accroît l’éruption.
•La pression occlusale tend à modérer le taux des mitoses. ==> La nature et l’origine de la force ou des forces participant à l’éruption des dents restent à déterminer.
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